mercredi 2 novembre 2011

Des nouvelles d’Éric

Eh bien, les tout p’tits, vous vous inquiétiez de mon silence ? Ben, j’ai attrapé la grippe ou le rhume, selon que ce soit une grippe ou un rhume, je comprends toujours pas les nuances. C’est peut-être la faute de samedi soir. J’avais une migraine du tonnerre de dieu et ma blonde, compatissante, m’a recommandé d’aller me coucher dans la voiture de ses parents. Vous aurez compris qu’on n’était pas à la maison. « Va coucher dans le char! » Ca aurait fait dispute de couple, m’enfin. Bref, il faisait tellement froid dans la voiture que la seule façon que j’ai trouvé pour me réchauffer, ça a été de péter. Un pet bien chaud de temps en temps dans un habitacle fermé, je me suis dit : « Y a quelques degrés à gagner ici. » Prout. Le truc est inefficace. Je me les gelais toujours mais dans une odeur de merde. J’aurais du m’examiner le cul en pétant, je me demande si ça fait comme quand on respire au froid, vous savez, là, comme de la fumée.

J’ai vu le sondage de dimanche mais je ne commente pas les sondages… Ta gueule. Tu commentes toujours les sondages. Ah bon? Eh bien! Celui-là se passe de commentaires. Alors, je me tais.

La politique québécoise ressemble de plus en plus à un soap. Je croyais que Virginie jouait toujours à la télé, puis je me suis rendu compte qu’il n’était que six heures et que Patrice Roy n’était pas un comédien.

Mon chat vient de s’installer à côté de moi pendant que j’écris. Il me donne des coups de tête pour avoir des caresses. C’est toujours eux qui décident. « Viens que je te caresse. » Il vient pas mais s’il en a envie, il faut se plier. Putain de chats.

Dimanche, c’était le 16e anniversaire du référendum. C’était aussi le jour de la mort d’Honoré Mercier, mort en 1894. A la Toussaint, les gens faisaient un pèlerinage sur sa tombe. En 1898, ils étaient 25 000 pour aller honorer Honoré. 25 000 sans voitures. Ca en fait des fans. Je vous parle d’Honoré parce que c’est aussi le type qui a dit : « Cessons nos luttes fratricides et unissons-nous. » Faut reconnaître que c’est d’actualité, quand même.

Pauline préfère dire qu’elle a de la résilience. Je trouve que c’est moins spectaculaire comme citation. Surtout que pour ce qui est de résilier, il y en a beaucoup par les temps qui courent qui veulent la résilier, la résiliente. Je chercherais sans doute une autre expression.

Sinon, ça va. Hier, j’ai eu une migraine si forte que je ne savais plus si j’avais mal à la tête ou mal à la migraine. Ca, c’est comme une migraine au carré. Aujourd’hui, je vais bien.

Mon histoire de zombie n’a pas levé avec raison. C’était assez poche comme texte. Et j’ai brûlé deux phrases pour rien. Dans le premier texte, « de grands arbres braillaient des feuilles rouges et jaunes comme des moumounes pleurnichardes ». J’aimais ça, traiter des arbres centenaires de moumounes pleurnichardes. Insulter le magnifique. J’avais envie. Brûlé. Dans le deuxième texte, j’ai brûlé « vous êtes pas écœurés d’être caves, bande de morts. » Je voulais l’utiliser pour le mettre sur une pancarte et aller manifester tout seul, devant le Journal de Montréal. Et je devrais pas jouer à mélanger l’actualité à la fiction. L’actualité devient en désuétude si rapidement.

Ma petite sœur m’a demandé un texte pour sa fête. C’est jeudi. Pour une fois qu’on me demande un texte. A part, la mémé aux cheveux blancs.

Moi aussi, je me suis ennuyé. Allez, à jeudi.

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