vendredi 16 décembre 2011

Avis public

16 décembre. Six heures et demie du mat. La lune est tout là-haut, pas partie pour se coucher. Il vente et ça fait bouger une plante qu’on n’a pas rentrée. J’ai ma clope, mon café, mon gros chat.

Mais qu’est-ce que je fous sur le balcon à cette heure avec mon ordi ? C’est que c’est froid pour les mains ce vent! D’la marde. Je rentre.

Eh! Avant de rentrer, les zoufs… Deux petits mots : me revoilà.

(Ici, Eric prend son ordi, son chat qui braille pour rentrer, sa tasse de café froid après trente secondes et va s’installer à la cuisine.)

J’ai eu quelques commentaires de lecteurs assidus, trois ou quatre, à vrai dire  -ok, trois- , me demandant ce que je foutais et quand j’allais me remettre à écrire. Merci pour les pensées, pour l’intérêt. Les autres, je vous emmerde. Quand on accepte d’écrire pour les autres, dans un contexte politique, voyez, on doit s’imposer un devoir de réserve. Question de ne mettre personne dans l’embarras. Voyez, je boudais même pas. J’aurais pu. J’ai de bonnes raisons de bouder, moi. En fait, je boude un peu mais tout le monde s’en fout, si vous voulez tout savoir. Je marche dans la rue et quand je croise quelqu’un que je ne connais pas, vlan! Je ne le salue pas. Je lève même pas la tête. Il pourrait bien se dire : Coudonc, qu’est-ce que t’as à matin, Couture ? mais non, il se dit rien, le quidam inconnu parce qu’il ne connaît pas mon nom et qu’il a d’autres préoccupations dans vie, faut croire, que de s’intéresser à mon boudin. Ce qui n’empêche que je boude un peu quand même, incognito.

De toute façon, je vous écris pour vous dire que je m’y remets. Ceci n’est pas un texte en soi. C’est un avis. Le Roux est de retour et pas content.



Vous êtes mieux de vous surveiller, vous êtes mieux de ne pas pleurer…

(Traduction libre des deux premiers vers de Santa Claus is coming to town.)



A plus.

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