mardi 15 janvier 2013

La faute à Milou.


Et voilà, cette putain de vie, ce putain de temps qui ne suspend pas son vol et ces putains d’heures fugitives, bref… ma fille est une ado. Mon fils m’avait déjà fait le coup avant mais là, c’est fini, je n’ai plus d’enfants enfants. J’ai deux ados, deux ados de merde, même. Et en plus que mes valves sont fermées, adieu l’enfance. Adieu toutous, adieu becs au dodo, adieu tout nu dans le bain avec les kids qui voient mon gros pénis et qui, s’ils sont sans doute très impressionnés, ne sont pas scandalisés pantoute. Adieu les tas de neige, adieu les phrases mignonnes, mes enfants ont grandi et moi… moi, je suis triste et je pleure.

Bon, je pleure pas mais ça fait mal. Parce que mes enfants-enfants étaient de très chouettes enfants et l’ado le plus cool n’accote tout simplement pas un enfant tout mignon, non, non.

Ma fille a quatorze ans aujourd’hui, mon fils en aura dix-sept, Quand est-ce que ça va arrêter ? Que fait le gouvernement, tabarnac?  Qu’est-ce qu’il attend ? Qu’ils aient quarante ans ? J’en peux plus. J’en peux tout simplement plus.

Mes amours éternels sans commune mesure où l’homme que je suis n’a pas accès ni de près ni de loin… Mes amours intaris, mes amours d’amour, arrêtez ça, tout de suite.

Je t’aime, ma Milou, et je te souhaite un joyeux anniversaire mais là, à go, tu arrêtes de vieillir, chérie. Parce que si ça continue, tu seras une femme sans que je m’en rende compte.

La plus merveilleuse femme du monde.